Par Obasanjo ZOLA
Le premier épisode du film hollywoodien a , à peine, commencé quand on constate amèrement que le scénario plonge les mêmes acteurs dans un autre dossier qui devrait attirer l’attention de plus d’un. Suite à la sortie médiatique du procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ( CRIET) Élonm Mario Métonou révélant que les présumés accusés de coup d’État contre le président Patrice Talon auraient créé depuis le 06 août 2024 un compte bancaire dans les livres de la NSIA banque Côte d’Ivoire et versé une somme de 105 000 000 FCFA en numéraire au profit du colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, la NSIA banque de la Côte d’Ivoire a aussitôt réagi à travers un communiqué officiel en date du jeudi 26 septembre 2024 signé par le Président du groupe NSIA Jean Kacou Diagou en vue de contribuer à la manifestation de la vérité aux côtés des autorités béninoises. Les clarifications apportées dans la déclaration de la NSIA groupe ont été claires plus que l’eau de roche. Contrairement aux révélations du procureur spécial de la CRIET, Djimon Dieudonné Tévoédjrè est titulaire, depuis le 09 juillet 2024, d’un compte d’assurance » NSIA PRESTIGE » s’élevant à 55 000 000 FCFA. Cette simple déclaration de la NSIA banque Côte d’Ivoire vient indubitablement plonger le colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè dans un autre dossier de blanchiment de capitaux qui devrait être saisi par le procureur spécial de la CRIET. Le concerné cité dans le dossier de coup d’État du 27 septembre déjoué contre Patrice Talon devra faire face à son destin devant les juridictions compétentes du Bénin pour justifier la provenance des 55 000 000 FCFA déposés à NSIA ASSURANCE. La CRIET ferait mieux de s’auto- saisir du dossier et d’ouvrir une procédure judiciaire de blanchiment de capitaux contre le sieur Djimon Dieudonné Tévoédjrè. Le contraire étonnera plus d’un et ressemblerait à une politique de deux poids deux mesures de la part de la justice béninoise en général et la CRIET connu dynamique pour le traitement de ces dossiers en particulier. Le ciel est tombé sur la tête du commandant de la garde républicaine car on doute fort que son actuel poste pourrait lui procurer cette bagatelle somme de juillet à ce jour. Il est bel et bien rattrapé par un autre dossier de blanchiment de capitaux. Le vent a vraiment soufflé et l’on voit maintenant le cul du héron blanc.