Le Bénin accueille pendant trois jours deux pays de la sous région. L’atelier régional de lancement du projet Biostimulants intitulé : « amélioration du rendement du maïs et de la fertilité des sols à partir des biostimulants à base de micro-organismes du sol au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. » s’est ouvert ce mardi 26 novembre 2024, à l’hôtel Azalaï de Cotonou, en présence des partenaires, des acteurs de l’agriculture et des autorités du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Par Parfait Obasanjo ZOLA
Accroître la productivité du maïs et garantir la santé des sols à travers l’utilisation des biostimulants à base de Champignons Mycorhiziens Arbusculaires (CMA) et de rhizobacteries favorisant la croissance des plantes (PGPR) pour une agriculture durable au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire ; telle est la vision globale du projet Biostimulants qui a été lancé ce mardi par le secrétaire général adjoint du Maep Innocent Togla. Le présent projet Biostimulants vise également à contribuer aux objectifs de développement durable (ODD) dans les trois pays à travers le développement et la promotion d’une utilisation efficiente sur le long terme de l’eau et des nutriments du sol. Pendant trois jours, les participants et les experts de cet atelier échangeront sur plusieurs thématiques notamment l’état d’avancement des travaux du projet au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire ainsi que l’évaluation du potentiel des biostimulants à base de CMA et de PGPR à l’amélioration du rendement en grains du maïs, les teneurs en nutriments des sols et des plants de maïs dans les trois pays de la sous région. Mieux, ils auront également à évaluer la rentabilité économique et l’acceptabilité sociale de la technologie dans les pays d’intervention du présent projet.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de l’Inrab, Comlan Hervé Sossou a, après avoir souhaité la bienvenue aux participants venus des trois pays, salué l’engagement et la détermination des responsables à divers niveaux pour la production agricole sans oublier les partenaires financiers la banque mondiale (PRSA/FSRP) et le CORAF. À l’en croire, le maïs est une denrée alimentaire de première nécessité dont sa production est estimée à plus de 2 millions de tonnes en 2023 au Bénin. Selon lui, les principales activités seront conduites dans les trois pays Ouest Africain par l’Inrab, CNS – Maïs du Bénin, l’Ujkz du Burkina Faso et l’Upgc de Côte d’Ivoire en vue d’atteindre les objectifs spécifiques du projet.
Représentant le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche à l’occasion de cet atelier, le secrétaire général adjoint du ministère, Innocent Togla a rappelé l’importance du projet dans la santé du sol béninois. << Ce que vous faites va dans l’intérêt général de la production agricole et non pour le maïs uniquement. >>; a-t-il notifié avant d’exhorter les acteurs du projet Biostimulants à accorder une attention particulière aux autres productions agricoles afin de rendre riches les paysans et les pays à travers leur innovation.
Rappelons pour finir que l’atelier régional qui s’ouvre à Cotonou ce mardi 26 novembre tienne à l’harmonisation des méthodes pour l’internalisation et l’approbation des implications des rôles des parties prenantes du projet Biostimulants.