Le Costa-Rica et le Koweït nouveaux entrants dans le top 20 des pays heureux
L’Organisation des Nations Unies a dévoilé ce mercredi son rapport annuel 2024 sur le bonheur. Et comme par le passé, les pays nordiques ont dominé le podium, avec le Danemark à la deuxième place et l’Islande à la troisième.
Selon le nouveau rapport parrainé par l’ONU, la Finlande a consolidé sa position en tant que pays le plus heureux au monde, remportant ce titre pour la septième année consécutive. Toutefois, une augmentation du mécontentement, surtout parmi les jeunes, a conduit à la chute d’autres pays occidentaux dans l’indice.
En effet, les États-Unis et l’Allemagne ont quitté le top 20 pour la première fois depuis plus de dix ans. Le Costa Rica et le Koweït ont fait leur entrée dans le top 20, respectivement en douzième et treizième positions. Alors qu’aucun des pays les plus peuplés au monde ne figure parmi les vingt premiers pays, L’Afghanistan qui est confronté à une crise humanitaire depuis que les talibans ont repris le contrôle en 2020, reste à la dernière place de ce classement.
Le rapport souligne que les pays les plus heureux ne comprennent plus aucun des plus grands pays du monde. « Parmi les 10 premiers pays, seuls les Pays-Bas et l’Australie ont une population de plus de 15 millions d’habitants. Dans l’ensemble du top 20, seuls le Canada et le Royaume-Uni ont une population de plus de 30 millions d’habitants« , précise le rapport.
L’enquête a demandé aux habitants de 143 pays et territoires d’évaluer leur vie sur une échelle de zéro à 10, en prenant en compte des facteurs tels que le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité et la corruption.
Pour rappel, le Rapport mondial sur le bonheur dans le monde est une mesure du bonheur publiée chaque année depuis 2012 par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies. Il repose sur l’évaluation que les individus font de leur bonheur, ainsi que sur des données économiques et sociales. Le rapport prend en compte six facteurs clés : le soutien social, le revenu, la santé, la liberté, la générosité et l’absence de corruption