Le Bénin dispose désormais, à l’instar du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, d’un biostimulants bien adapté à son sol. Et ce, depuis mardi 26 novembre dernier où le projet Biostimulants a été officiellement lancé, à l’hôtel Azalaï de Cotonou, par le truchement d’un atelier régional, en présence du secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Innocent Togla, du directeur général Inrab Hervé Comlan Sossou, du chef service suivi évaluation du CORAF Dr Fatou Dieng, du coordonnateur Bénin Lamine Saïd Baba-Moussa, des coordonnateurs du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, du président des cotonculteurs du Bénin Tamou Ganni Badou et bien d’autres acteurs agricoles.
Les agriculteurs des pays du Bénin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire peuvent à nouveau pousser un ouf de soulagement. Un biostimulants bien qualifié pour leur sol est désormais mis sur le marché grâce au projet Biostimulants intitulé : amélioration du rendement du maïs et de la fertilité des sols à partir des biostimulants à base de micro-organismes du sol au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Selon le coordonnateur Bénin, le professeur Lamine Saïd Baba-Moussa qui a piloté le projet, ce biostimulants a pour objectif principal d’accroître la productivité du maïs et de garantir la santé des sols à travers l’utilisation des biostimulants à base de Champignons Mycorhiziens Arbusculaires (CMA) et de rhizobacteries favorisant la croissance des plantes (PGPR) en vue d’une agriculture durable dans les trois pays. Rassurant le marché concurrentiel, le professeur Lamine Saïd Baba-Moussa précise que le biostimulants ne viendra pas remplacer les engrais utilisés déjà par les producteurs mais viendra soulager les producteurs agricoles notamment ceux qui sont uniquement dans la production du maïs au Bénin et surtout les consommateurs. Mieux, pour sa part, le maïs est une denrée alimentaire de première nécessité qui mérite d’être accompagné avec attention afin de non seulement augmenter sa production estimée à plus de 2 millions de tonnes par an mais aussi vaincre le faible accès aux semences de qualités dans nos pays. Ce projet Biostimulants financé par le conseil ouest et centre Africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) à hauteur de 300 millions est un pari gagné pour le professeur Lamine Saïd Baba-Moussa qui ne cesse d’œuvrer grâce à son laboratoire pour combler les attentes des producteurs agricoles en Afrique en général et au Bénin en particulier.
Parfait Obasanjo ZOLA